La terrasse de la Gare est un havre de paix sur la voie verte.
L'intérieur
Laver, tailler, habiller, ébarber, ficeler, marquer, pocher, rôtir, déglacer, tourner, pâtisser, dresser…
À coté du restaurant, notre partenaire vous propose ses chambres d’hôtes.
Une autre vision du Sandwich SNCF
Une tarte au céleri haute couture
Bienvenue chez moi, à la Gare, dans ce restaurant que j'ai imaginé, où je prends le temps de vous cuisiner des plats généreux et gourmands, à partir de produits régionaux de qualité, pour émoustiller vos papilles et satisfaire votre plaisir. Oui, ici, à Champagnac, j'ai décidé d'avoir une démarche militante, je veux que la gastronomie soit un partage et une communion, partage des odeurs, partage des couleurs, partage des goûts et communion des sens pour un authentique moment de bonheur. J'ai le souci de faire évoluer ma carte au fil des saisons, du marché, de mes envies, pour bénéficier des meilleurs produits au meilleur moment et je vous prie par avance de me pardonner si, d'aventure, un plat proposé venait à manquer, j'ai choisi de travailler le plus possible du frais et les aléas d'approvisionnement sont un peu le revers de la médaille.
N'ayez pas peur de prendre le temps d'apprécier ce moment parmis nous, de profiter d'un apéritif ou d'un repas en terrasse, de parler décoration avec Jacqueline, de relever les bons mots au mur. De mon coté je continuerai à laver, tailler, habiller, ébarber, ficeler, contiser, marquer, pocher, rôtir, déglacer, tourner, monter, pâtisser, dresser.... Je continuerai à faire ce qui devrait rester le propre d'un restaurateur, mon métier, ma passion : CUISINER
Charles-Antoine Darfeuilles
Havre de paix dans la campagne limousine, nid douillet pour une escapade amoureuse, un voyage d’affaires ou un séjour touristique, la Gare aux Oiseaux associe le charme d’un patrimoine authentique au confort contemporain. La petite gare de Champagnac a conservé son quai, son ancien guichet et son aubette. Mais le ballast et les rails ont fait place à une belle piste cyclable ; dans les prés alentour, les vaches limousines ne s'étonnent plus de voir passer les randonneurs à vélos ou sur leurs rollers. Jacqueline et son fils Charles ont aménagé une maison d'hôtes très originale dans cette gare champêtre.
Référencées 4 épis Gites de France, trois chambres spacieuses et confortables, meublées avec goût, toutes avec télévision et wifi gratuit, s’offrent aux hôtes de passage dans l’espace qui fut jadis l’appartement des chefs de gare.
Intérieur du batiment, coté Est, avant travaux.
L’arrière du bâtiment, depuis entièrement repensé et réhabilité.
Une végétation déjà intense qui demandait à être valorisée.
À la fin du XIXè siècle, la compagnie des Chemins de Fer de l’Etat entreprit la construction d’un itinéraire de desserte du sud-ouest du département de la Haute-Vienne, entre Saillat-Chassenon (embranchement de la ligne Limoges Angoulème) et Bussière Galant (raccordement à la ligne Limoges Périgueux), puis le prolongea ensuite jusqu’à Saint Yrieix. La ligne principale fut ouverte en 1880, elle desservait notamment Rochechouart, Oradour sur Vayres, Champagnac la Rivière et Châlus. En 1884 elle fut rétrocédée à la compagnie du PO (Paris-Orléans).
En 1914, la ligne voyait circuler 3 omnibus sur chaque section, de part et d’autre de Bussière Galant. Cependant, à cause du faible trafic, l’exploitation fut suspendue en 1918 entre Bussière et Saint Yrieix, pour être totalement fermée aux voyageurs en 1932. En 1938, à l’heure où la SNCF reprend la ligne, trois trains légers à vapeur continuaient encore à parcourir le trajet Saillat Bussière Galant mais le transport des voyageurs cessa définitivement en 1940. En 1944, de violents combats se déroulèrent dans la gare d’Oradour sur Vayres, du 17 au 19 juillet, où les maquisards bloquèrent puis firent reculer un train blindé allemand, tout en s’emparant au passage d’un important stock d’armes et de munitions.
Les années d’après guerre ont vu le déclin progressif de cette ligne limitrophe avec la Charente. Cependant, le tronçon d’Oradour sur Vayres à Bussière Galant continua à voir passer des trains jusqu’en 1987, principalement pour transporter des bobines de fil de fer étiré pour une tréfilerie clouterie implantée à Champagnac la Rivière. La gare de Champagnac la Rivière était alors une importante plaque tournante pour le chargement et le déchargement des wagons, car idéalement située à moins d’un kilomètre de l’usine. Les énormes tourets de fil métallique étaient d’abord stockés sur le terre-plein avant d’être chargés sur les trains.
Lorsque toute activité industrielle cessa, la ligne fut abandonnée et bientôt envahie par la végétation. Le tronçon de ligne Oradour sur Vayres – Bussière Galant fut définitivement déclassé en 1996. En 2004, les communes d’Oradour sur Vayres, Champagnac la Rivière, Champsac et Châlus s’unirent au sein d’un syndicat intercommunal pour racheter à la SNCF et à Réseau Ferré de France les 13 kilomètres de voie reliant Oradour à Châlus. Après son déferrage et au prix d’importants investissements, l’ancienne ligne devint « la Voie Verte des Hauts de Tardoire », un itinéraire de randonnée douce pour piétons, cyclistes et adeptes du roller.